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Médicaments pour enfants cancéreux : Les raisons d’une pénurie

Médicaments pour enfants cancéreux : Les raisons d’une pénurie

PCH-Algérie
De nouvelles démarches urgentes ont été entreprises par la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), en étroite collaboration avec le ministère de l’Industrie pharmaceutique et l’ANPP pour débloquer la situation. Après les nombreux appels de détresse des parents d’enfants atteints de cancer et des praticiens, en l’occurrence les oncologues, sur la rupture des médicaments, la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) est sur le point d’acquérir ces produits auprès de nouveaux fournisseurs étrangers. Les médicaments en question indiqués dans le traitement des cancers pédiatriques, tels que les leucémies, les tumeurs du cerveau, le cancer des os et les lymphomes chez les enfants, sont le Méthotrexate haute dose, le Vincristine, l’Asparaginase, un produit de biotechnologie.

De nombreux patients hospitalisés sont privés de leur traitement depuis plusieurs mois et les complications ne sont pas sans risque sur le pronostic vital de ces enfants. Les services d’oncologie pédiatrique au niveau national n’ont pas cessé, depuis une année, d’alerter les autorités sanitaires sur ce manque de produits vitaux et se démènent pour leur acquisition et soulager leurs patients. Les réseaux sociaux relayaient, depuis plusieurs mois, ces appels pour trouver rapidement ces médicaments.

Source: https://www.elwatan.com/a-la-une/les-raisons-dune-penurie-26-09-2021

Les médicaments seront fournis en quantité suffisante dans tout le pays

Les médicaments seront fournis en quantité suffisante dans tout le pays

CAMEC-Mauritanie
Le Ministre de la Santé, M. Sidi Zahaf, a indiqué que des quantités importantes de médicaments sont arrivées en Mauritanie, soulignant que le manque sera bientôt surmonté, et qu'ils seront disponibles en quantités suffisantes dans tout le pays et à des prix abordables pour les citoyens.
Cette déclaration a eu lieu lors de l’inauguration, mercredi, dans le cadre des festivités commémoratives du 61e anniversaire de l'indépendance nationale, d'un magasin appartenant à la Centrale nationale d'Achat de Médicaments et de Consommables (CAMEC), réservé aux médicaments destinés au secteur public. Il a ajouté que le ministère a récemment lancé des améliorations dans le domaine de l'approvisionnement en médicaments en coopération avec la Centrale pour l'Achat de Médicaments tout en veillant à ce que les médicaments soient stockés dans les conditions requises, notant que le magasin en question est doté de mécanismes modernes pour le transport des médicaments entre les étages et les mécanismes de gestion.

A son tour, la Directrice Générale du Centre National d'Achat de Médicaments et de Consommables Médicaux, Mme OUmel Vadly Mint Sadigh, a confirmé que ce magasin a été conçu pour qu’il soit un endroit convenable pour les quantités de médicaments achetés par le Central en quantité importante. Elle a indiqué que les médicaments stockés dans cette installation sont destinés aux agences de la « CAMEC » à l’intérieur et aux hôpitaux, notant que ces médicaments ont été importés dans le cadre de l'appel d'offres international annuel réalisé par la Banque centrale pour tous ses achats. La directrice a ajouté que le magasin dispose d'un ascenseur spécial pour transporter les médicaments avec une capacité de 300 kg, en plus d'un autre couloir pour le transport, ainsi que d’une chambre dont la température est comprise entre 8 et moins 2°C soumise à une surveillance automatiquement, notant que la température dans le magasin varie généralement entre 25 et 30°C.

Source : https://fr.ami.mr/Depeche-61568.html

Gabon: des médicaments désormais produits localement

Gabon: des médicaments désormais produits localement

Gabon
Au Gabon, certaines personnes ne le savent peut-être pas encore, plusieurs médicaments qui leur sont servis dans les pharmacies sont fabriqués désormais à Nkok à une vingtaine de kilomètres de Libreville. Une quasi-révolution dans ce pays où tous les médicaments consommés étaient jusqu’ici importés. Le Gabon envisage même à très court terme de devenir exportateur de médicaments.
Linda s’est rendue dans la pharmacie de Bikélé dans la banlieue de Libreville. Elle a besoin d’un vermifuge pour son fils. Pour la deuxième fois, dans cette officine, on lui propose un médicament fabriqué au Gabon : « On m’a donné du Sanalben, un des déparasitants. Vraiment, il est très efficace. ». Quasiment tous les rayons de la pharmacie sont achalandés de médicaments importés. Question d’habitude, mais aussi de manque d’informations sur les médicaments « faits » au Gabon, avoue le docteur Salami Waliath, gérante de la pharmacie : « On reçoit déjà des ordonnances, parce qu’il y a un bon rapport qualité prix. Il est moins cher, donc il est mieux vendu. Il n’est pas encore très bien connu, je trouve. »

Inonder le marché national La direction de l’usine baptisée Santé pharmaceutique soutient que ses capacités de production sont fortes, de quoi inonder le marché national. Des assurances qui réjouissent Guy Patrick Obiang Ndong, ministre gabonais de la Santé : « Cette usine fait en sorte que notre pays, le Gabon, puisse passer d’un pays consommateur de médicaments à un pays producteur aujourd’hui de médicaments. Avec beaucoup de fierté, nous pouvons dire que nous avons des produits pharmaceutiques made in Gabon. » L’usine du Gabon fabrique des médicaments génériques allant du paracétamol aux antirétroviraux sans oublier les antipaludéens et les médicaments du diabète.

Source : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211112-gabon-des-m%C3%A9dicaments-d%C3%A9sormais-produits-localement

Le système "Mouyessar" permettra l'accès aux traitements de base et aux médicaments de qualité

Le système "Mouyessar" permettra l'accès aux traitements de base et aux médicaments de qualité

CAMEC-Mauritanie
Le ministre de la Santé, M. Mokhtar Ould Dahi, a affirmé, jeudi à Nouakchott, dans un commentaire sur le nouveau système national «Mouyessar» qui permettra l’accès aux soins et aux médicaments essentiels de qualité, soulignant qu’il va rapprocher le service de santé des citoyens sur l'ensemble du territoire national. Il a jouté que le projet de décret permettra de créer un système national qui assurera la disponibilité des médicaments de qualité dans les pharmacies de toutes les institutions sanitaires constitutives de la pyramide des soins (postes de santé, centres de santé et centres hospitaliers).

Et il a indiqué que ces médicaments sont importés et fournis exclusivement par la Centrale nationale d'Approvisionnement en Médicaments et Fournitures Médicales, notant que chaque médicament portera la marque du système en plus du nom «CAMEC» pour éviter toute fraude ou contrefaçon de médicaments, en plus de cela, le médicament coûtera moins de 50% dans les pharmacies, entrepôts, centres médicaux. Par ailleurs, la CAMEC fournira les médicaments à tous les points de santé quel que soit leur emplacement sur le territoire national. Et il a indiqué que l'un des avantages de "Mouyessar" est que les vaccins de toute épidémie émergente seront fournis gratuitement, et que les cliniques seront autorisées à vendre les médicaments, après les avoir acheté de la CAMEC, à vendre avec une marge de 15%, et 5% pour les hôpitaux, notant que cette marge bénéficiaire couvrira la prise en charge des cas urgents et des personnes handicapées ou à revenus limités, notamment les non-assurés, ainsi que la motivation des employés et des agents de santé pour les inciter à demeurer sur leur lieu de travail, en particulier dans les lieux les plus éloignés.

Il a expliqué que l'une des caractéristiques du système ‘’Mouyessar’’est que sa gestion sera participative, soulignant que toutes les mesures nécessaires pour cela ont été prises, et qu'un comité de pilotage a été mis en place dans le même but, appelant chacun à jouer un rôle de supervision pour le succès du plan en question. En réponse à une question de l'Agence mauritanienne d'Information sur ce qui a été réalisé dans le cadre de l'assurance maladie multirisque, le ministre a indiqué que l'assurance maladie multirisque est l'un des engagements de Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh Al-Ghazouani, et l'un des engagements de la Mauritanie dans le cadre des objectifs de développement à l'horizon 2030, notant qu'une décision a été prise par Son Excellence le Président de la République d’assurer 100 000 familles à travers la Délégation générale à la Solidarité nationale et à la lutte contre l’Exclusion ‘’TAAZOUR’’ équivalent à 620 000 citoyens, notant qu'une réflexion est en cours pour mettre en place un organisme institutionnel pour prendre en charge le secteur informel, et que la démarche se poursuit dans ce cadre jusqu'à la finalisation de l'assurance maladie multirisque. Le ministre a apprécié tous les efforts déployés par tous les départements, en particulier le Ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation, ainsi que le Ministère de l'Éducation et autres pour les efforts inlassables fournis en vue de la réussite des campagnes de vaccination contre le COVID-19.

La Pharmacie Centrale de Guinée (PCG SA) est à pied d'œuvre pour renforcer son stock de médicaments pour répondre aux besoins de la population en produits pharmaceutiques de qualité.

La Pharmacie Centrale de Guinée (PCG SA) est à pied d'œuvre pour renforcer son stock de médicaments pour répondre aux besoins de la population en produits pharmaceutiques de qualité.

PCG SA-Guinée
Dans le souci de répondre favorablement aux besoins des structures sanitaires du pays, le Directeur Général de la PCG, Dr Labila SAGNO a entamé, dès après sa nomination, une tournée internationale auprès des fournisseurs agrées de la Pharmacie Centrale de Guinée pour renforcer le partenariat avec ceux-ci et de se rassurer de la qualité des produits offerts. L'objectif de la nouvelle équipe dirigeante de la PCG SA est de résoudre à 90% les ruptures de médicaments au sein de la centrale d’achat. Pour concrétiser cette ambition, la direction générale a travaillé d'arrache-pied pour l'importation en qualité et quantité suffisantes, des médicaments. Ce mardi 7 juin, les dirigeants de la Pharmacie Centrale de Guinée compagnie ont supervisé le débarquement de plusieurs conteneurs de médicaments destinés à ses agences de Conakry et à l'intérieur du pays.

"La PCG à travers sa direction, a pris des actions urgentes pour juguler la problématique liée à la rupture criarde des médicaments de qualité sur l'étendue du territoire national. C'est dans cette dynamique que nous avons engagé des actions rapides, passer des commandes à l'international pour essayer de satisfaire la population en matière de produits de santé. C'est dans cette optique que vous voyez ces débarquements et d'autres livraisons vont suivre les semaines et les mois à venir pour rassurer l'approvisionnement sur toute l'étendue du territoire national.

Je profite de l'occasion pour remercier le Président de la République Colonel Mamadi Doumbouya, le Premier ministre et son gouvernement Mohamed Beavogui pour tous les efforts consentis pour le bien-être de la population en matière de produits de santé de qualité. La pharmacie centrale rassure la population que toutes les dispositions sont prises à date pour rendre disponible des médicaments de qualité dans tout le pays", a déclaré Dr Labila SAGNO. La cheffe de département achat et approvisionnement de la Pharmacie Centrale de Guinée a précisé que l'achat des médicaments a respecté toutes les conditions et procédures légales en la matière.

"La PCG dans son rôle régalien de rendre disponible des médicaments en qualité à coût abordable à toutes les structures sanitaires, s'est engagée depuis un bon moment dans un approvisionnement continu des produits de santé à toutes les structures sanitaires du pays. Ainsi, nous avons reçu plusieurs quantités de médicaments. Aujourd'hui nous avons des quantités notables de soluté qui seront mis à la disposition des structures sanitaires", a déclaré Mme Kadiatou DEM. Pour parvenir à cette livraison, il y a plusieurs processus d'acquisition qui ont été engagés. Ces processus ont été faits dans le respect strict des procédures de passation des marchés et des recommandations internationales d'approvisionnement en matière de produits pharmaceutiques, a-t-elle ajouté. "La pharmacie centrale, avant de passer un marché à un fournisseur procède d'abord à une préqualification technique des produits tout comme le produit fabricant pour se rassurer de la qualité des produits avant de les rendre disponibles auprès des structures sanitaires. Et, après il faut passer à une évaluation des coûts pour toujours se rassurer que les produits qui seront mis à la disposition de la population sont des produits à coût abordable. Depuis début mai 2022, nous avons reçu plusieurs quantités, et nous pouvons vous assurer que ces quantités-là seront reçues de façon pérenne au fur à mesure. Il faut savoir qu'il y a plusieurs quantités qui sont déjà passées en contrat avec les fournisseurs. Ces quantités-là sont attendues en début du 2ème semestre 2022. Et ça sera de façon continue jusqu'à ce que la problématique de médicaments soit complètement résolue", a déclaré Mme Kadiatou DEM.

De son côté, le chef de département Commercial/Marketing a rappelé que l'objectif de son département va en droite ligne avec celui de l'entreprise. C’est-à-dire permettre une disponibilité géographique et financière des médicaments sur toute l'étendue du territoire. "La pharmacie centrale dispose plusieurs agences non seulement à Conakry mais aussi à l'intérieur du pays notamment à Nzérékoré, Labé, Kankan et Boké. Toutes ces agences permettent à la PCG de pouvoir couvrir, en produits de santé sur l'ensemble du territoire national. Nos clients régaliens sont les hôpitaux nationaux, préfectoraux, les centres médico-communaux, les centres de santé et également les ONG qui évoluent dans le domaine médical qui s'approvisionnent au niveau de la Pharmacie Centrale de Guinée. Donc à partir de nos agences, les produits sont dispatchés vers ces structures sanitaires jusqu'au fin fond des districts. Cela permet de couvrir réellement tous les segments de la pyramide sanitaire du pays et avoir les produits jusqu'au dernier hameaux de la Guinée", a précisé Dr Saloum Condé.

Une quinzaine de conteneurs de quarante pieds de tout type de médicaments a été livrée à la PCG à ce jour et cela va permettre de couvrir les besoins conformément aux législations de médicaments essentiels. En plus des produits en cours d'embarquement pour les agences de la PCG de l'intérieur du pays, d'autres arrivages sont en cours. La rupture en produits pharmaceutique sera bientôt un lointain souvenir, a-t-il fait savoir. " Notre objectif aujourd'hui, c'est d'avoir des produits de qualité et à des coûts abordables et de pallier à ce problème de rupture de stock en médicament ", a-t-il déclaré.

L’usage rationnel du médicament» pensé par les praticiens à Libreville

L’usage rationnel du médicament pensé par les praticiens à Libreville

OPN-Gabon
Pour la deuxième fois après 2014, les acteurs de la santé et particulièrement ceux du secteur pharmaceutique se sont retrouvés le 6 mai à Libreville, pour les deuxièmes Journées pharmaceutiques nationales. Articulées autour de «l’usage rationnel du médicament», cette initiative de l’Ordre national des pharmaciens et du Syndicat des pharmaciens du Gabon, a permis aux participants d’examiner et de proposer des solutions aux problématiques posées afin de permettre au plus grand nombre d’accéder aux produits pharmaceutiques de qualité et à moindre coût, loin des produits trafiqués, falsifiés ou contrefaits.

La disponibilité des médicaments de bonne qualité et à moindre coût demeure un des défis majeurs du gouvernement qui souhaite mettre à la disposition de la population des produits de qualité. C’est l’objectif poursuivi par les deuxièmes Journées pharmaceutiques nationales, organisées par l’Ordre national des pharmaciens (ONPG) et le Syndicat des pharmaciens du Gabon (Sypharga), qui se sont déroulées le 6 mai à Libreville.

Les participants ont planché sur le thème «l’usage rationnel du médicament» avec pour ambition de proposer des solutions globalement visant l’amélioration des conditions de vie de la population. Ce, d’autant que l’usage rationnel du médicament est, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le fait de «prescrire le produit le plus approprié, obtenu à temps et moyennant un prix abordable pour tous, délivré correctement et administré selon la posologie appropriée et pendant un laps de temps approprié». Au-delà de cette ambition, il était également question d’améliorer et de renforcer le rôle du pharmacien dans le système de santé au Gabon. Ouvrant les travaux, Guy Patrick Obiang Ndong a fait savoir que « le Gabon a adhéré aux différentes initiatives internationales visant l’amélioration des conditions de vie des populations, notamment par une importante réforme du secteur pharmaceutique ». Ce qui a permis la réorganisation de l’Office pharmaceutique national (OPN) et la création de l’Agence nationale du médicament.

Le ministre de la Santé a indiqué que « cette réforme a également permis d’avoir aujourd’hui quasiment zéro médicament par terre grâce à la pénalisation et la criminalisation du médicament sur le territoire national ». « Nous avons aussi entrepris d’autres réformes pour créer un environnement industriel pour que nous puissions fabriquer des médicaments », a-t-il dit, faisant allusion à l’activité de la société La Santé Pharmaceutique basée à la Zone industrielle de Nkok.

Pour la présidente de l’Ordre national des pharmaciens, Patience Ntogono Oke-Asseko, ces travaux mettent également l’accent sur la médecine naturelle, afin de promouvoir une production locale des médicaments traditionnellement améliorés de qualité (MTA). Le programme a permis aux experts locaux et internationaux, répartis en 7 ateliers, d’échanger, de réfléchir sur plusieurs thématiques dont «la réforme de l’OPN et son nouveau modèle opérationnel », la «détection des médicaments et autres produits de santé de qualité inférieure ou falsifiés», «l’apport du test d’immunochromatographie rapide dans le diagnostic biologique du paludisme», «l’apport du dépistage du paludisme en officine : expérience de la pharmacie Nibigholet à Libreville au Gabon». Les pharmaciens ont proposé des approches novatrices et applicables susceptibles de rationaliser l’usage du médicament, et surtout de faire en sorte que des produits pharmaceutiques de qualité soient accessibles à tous les patients et partout sur le territoire national.

Aucune augmentation des prix de médicaments n’est programmée

Aucune augmentation des prix de médicaments n’est programmée

Tunisie (CNOPT)
Aucune augmentation des prix de médicaments n’est programmée, a affirmé mercredi Ali Bsila, président du conseil national de l’ordre des pharmaciens de Tunisie (CNOPT). Dans une déclaration à la TAP, Bsila a précisé que la hausse des prix des matières premières utilisées dans la fabrication des médicaments et la dépréciation du dinar tunisien forment des facteurs qui vont impacter le marché des médicaments et le coût de la production donnant lieu à une forte probabilité d’une hausse des prix.

S’agissant du manque de certains médicaments, Bsila a indiqué que la perturbation en matière d’approvisionnement s’explique essentiellement par les problèmes enregistrés au niveau de la pharmacie centrale en relation avec le paiement de ses dettes.

Démarrage des travaux d'un atelier de concertation sur le système Mouyassar

Démarrage des travaux d'un atelier de concertation sur le système Mouyassar

CAMEC-Mauritanie
Les travaux d'un atelier de concertation sur le système "Mouyassar" organisé par la centrale d'achat de médicaments et de consommables (CAMEC) sous le thème : "Objectifs et profits" ont débuté le jeudi 30 juin à Nouakchott. Le système assurera la fourniture des médicaments de qualité dans toutes les pharmacies sanitaires, leur approvisionnement régulier en médicaments de qualité réduis de 50% principalement génériques de qualité, acquis par la CAMEC. Il permettra également la participation de la communauté à la gestion à travers une commission de base ainsi que l'orientation d'une partie des bénéfices générés par la vente des médicaments à la motivation du personnel médical et paramédical.

Dans le discours qu'il a prononcé à cette occasion, le ministre de la santé, M. Moctar Ould Dahy a souligné l'importance de la rencontre qui permettra un échange de points de vue et de propositions nécessaires à la création et à la bonne gestion du système "Mouyassar" qui, s'il démarre rapidement dans la transparence et sous le contrôle des autorités administratives, des élus et des citoyens profitera aux populations en particulier les ménages à moyens et faibles revenus. Il a précisé que parmi les engagements du Président de la République la qualité, l'authenticité et l'efficacité des médicaments et la régularisation de la situation qui prévalait à travers la lutte contre le trafic des médicaments de mauvaise qualité ou d'origine inconnu, soulignant que les mesures prises, au cours ces 3 dernières années, ont contribué à la réalisation des engagements présidentiels dans ce domaine.

De son côté, la directrice de la CAMEC, Mme Oumou El Vadli Mint Sadek a renouvelé l'engagement de la centrale à assurer un approvisionnement régulier des formations sanitaires en médicaments, en particuliers ceux dont la disponibilité est exigée.

Oncologie : Acquisition de 100 médicaments destinés au traitement des patients

Oncologie : Acquisition de 100 médicaments destinés au traitement des patients

PCH-Algérie
Le directeur général de la Pharmacie centrale des hôpitaux, Ali Aoun, a annoncé l’acquisition de 100 médicaments pour les patients atteints de divers types de cancer au niveau des hôpitaux, rapporte ce jeudi 23 juin la Radio nationale chaîne I. Le même responsable a déclaré lors d’une conférence de presse pour expliquer les raisons des interruptions de certains types de médicaments dans les hôpitaux récemment, « la Pharmacie centrale a acheté 100 médicaments sur 126 destinés à traiter les patients atteints de plusieurs types de cancer dans les hôpitaux. Il a indiqué que le reste des médicaments sera acquis d’ici la fin du début de l’année, juillet prochain au plus tard.

Evoquant les moyens mis en place par l’État pour fournir différents types de médicaments, M. Aoun a indiqué que la pharmacie centrale « a pris toutes les précautions nécessaires pour mettre cette substance vitale à la disposition des hôpitaux afin d’améliorer la santé du patient ». Il a souligné que le budget alloué par le trésor public à la pharmacie centrale « avoisine un milliard et 200 millions d’euros annuels, les pouvoirs publics étant tout à fait disposés à l’augmenter en fonction de la hausse des prix des médicaments sur le marché mondial ».

Disponibilité des médicaments: la nouvelle PSP CI rassure les établissements sanitaires publics

Disponibilité des médicaments: la nouvelle PSP CI rassure les établissements sanitaires publics

Nouvelle PSP-CI
Dr ZOULOU Koré, Directeur Général par intérim de la Nouvelle PSP CI et une forte délégation de la centrale d’achat de médicaments de Côte d’Ivoire, ont rencontré le mercredi 20 juillet 2022, à Bouaké, des représentants des établissements sanitaires publics de la zone commerciale couverte par l’Agence Régionale de Bouaké. Cette rencontre qui marque la reprise des tournées de la Direction Générale dans les zones commerciales a pour but d’échanger avec les établissements sanitaires sur des préoccupations communes, liées à la qualité de service notamment la disponibilité des médicaments. En effet, les rencontres client initiées depuis 2016 par la centrale d’achat de médicaments ont été suspendues en 2019 du fait de la crise sanitaire mondiale. Elles s’inscrivent dans la dynamique de renforcement de la relation client avec les établissements sanitaires publics et parapublics.

« 𝑁𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑜𝑟𝑖𝑒𝑛𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑡𝑟𝑎𝑡𝑒́𝑔𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒 𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑎𝑡𝑖𝑠𝑓𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑒𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑡𝑒́𝑟𝑒𝑠𝑠𝑒́𝑒𝑠 𝑎𝑢 𝑐œ𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑖𝑜𝑟𝑖𝑡𝑒́𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑁𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑃𝑆𝑃 𝐶𝐼. 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑣𝑒𝑛𝑢𝑠 𝑎̀ 𝐵𝑜𝑢𝑎𝑘𝑒́ 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑟𝑒𝑛𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒𝑟 𝑛𝑜𝑠 𝑐𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡𝑠, 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑡𝑒𝑟, 𝑐𝑎𝑝𝑡𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑏𝑒𝑠𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑝𝑟𝑒́𝑜𝑐𝑐𝑢𝑝𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠, 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑎𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑖𝑡 𝑑’𝑎𝑝𝑝𝑟𝑜𝑣𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑟𝑖𝑏𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑒́𝑑𝑖𝑐𝑎𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑒𝑢𝑥 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑒́𝑟𝑒𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑎𝑐𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑝𝑝𝑟𝑜𝑣𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠. 𝐿𝑒 𝑏𝑢𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑟𝑢𝑖𝑟𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑙𝑙𝑎𝑏𝑜𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑟𝑒́𝑎𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑’𝑢𝑛 𝑠𝑦𝑠𝑡𝑒̀𝑚𝑒 𝑑’𝑎𝑝𝑝𝑟𝑜𝑣𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑞𝑢𝑎𝑙𝑖𝑡𝑒́. »

Les clients venus de Bouaké, Daloa, Man et Korhogo ont, à l’unanimité, salué la reprise de ces rencontres et ont fait part de leurs difficultés majeures, à savoir la baisse de satisfaction de leurs commandes des médicaments et l’insuffisance des kits d’accouchement. A ces préoccupations, le Directeur Général de la Nouvelle PSP CI tout en reconnaissant la baisse de performance de la Nouvelle PSP CI due en partie à la crise institutionnelle qu’elle traverse depuis un (1), a tenu à rassurer les participants à la rencontre que la Nouvelle PSP CI est restée engagé, grâce au leadership de Monsieur le Ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la CMU, à assurer sa mission de service public au bénéfice des populations. Ainsi malgré un contexte mondial marqué par l’augmentation du coût du dollar américain, des frais de transport, des limites sur les matières premières, les prix des médicaments dans le secteur public n’ont pas subi d’augmentation. Des efforts sont faits pour assurer la continuité de l’approvisionnement et maintenir la qualité de service aux parties prenantes que sont les établissements sanitaires publics, mais également les programmes de santé et les partenaires techniques et financiers.

Le Directeur général a ainsi promis que « 𝒍𝒂 𝒅𝒊𝒔𝒑𝒐𝒏𝒊𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕𝒆́ 𝒅𝒆𝒔 𝒎𝒆́𝒅𝒊𝒄𝒂𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒔’𝒂𝒎𝒆́𝒍𝒊𝒐𝒓𝒆𝒓𝒂 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒔𝒆𝒎𝒂𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒂̀ 𝒗𝒆𝒏𝒊𝒓 𝒅𝒆 𝒇𝒂𝒄̧𝒐𝒏 𝒈𝒓𝒂𝒅𝒖𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒂𝒕𝒕𝒆𝒊𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒖𝒏 𝒕𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒅𝒊𝒔𝒑𝒐𝒏𝒊𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕𝒆́ 𝒅𝒆 95% 𝒅’𝒊𝒄𝒊 𝒍𝒂 𝒇𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒍’𝒂𝒏𝒏𝒆́𝒆 ». Dr ZOULOU a toutefois tenu à rappeler aux responsables des établissements sanitaires que l’un des défis les plus importants à affronter pour améliorer la disponibilité des médicaments est en premier lieu les règlements financiers par les clients à un niveau adéquat et dans les délais. Concernant les kits d’accouchement, il a annoncé que des facteurs d’amélioration tels que l’alignement des modalités d’exécution de budgets avec les nécessités d’approvisionnement en médicaments, l’alignement des budgets des kits d’accouchement ont été soumis au gouvernement qui a rassuré du traitement diligent des questions financières. Dr ZOULOU a exhorté les responsables des établissements sanitaires à assurer un système la traçabilité sur l’utilisation des kits d’accouchement. Pour finir, Dr ZOULOU a partagé avec les clients les perspectives notamment la mise en place de l’outil de gestion de la relation client (CRM) pour améliorer la communication et l’interaction avec les clients, la signature du protocole avec les Industries Pharmaceutiques Locales qui demande à la centrale d’achat d’acquérir au moins 30% de médicaments auprès des IPL afin de réduire les délais de livraison. Docteur TOUA BI, Conseiller technique, représentant le Directeur Général de la Santé, s’est félicité de la qualité des échanges entre la Nouvelle PSP CI et ses clients. Il a promis que les préoccupations soulevées seront transmises au Ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle.

Source : https://www.linkedin.com/pulse/disponibilite-des-medicaments-la-nouvelle-psp-ci-rassure-/

Gabon : l’OPN intègre la gestion des pharmacies hospitalières pour 3 ans

Gabon : l’OPN intègre la gestion des pharmacies hospitalières pour 3 ans

OPN-Gabon
Dès cette année, conformément à la réforme engagée en 2021, l’Office pharmaceutique national (OPN) assurera la gestion des pharmacies aux côtés des Centres hospitaliers universitaires de Libreville, Owendo et de la Fondation Jeanne Ebori. Prévus pour une durée de 3 ans, les contrats de cogestion ont été signés le mercredi 13 juillet 2022 au ministère de la Santé. Lancée en 2021 dans le but d’améliorer l’accès des populations aux médicaments, la réforme de l’Office pharmaceutique national poursuit sa matérialisation. Le 13 juillet, la structure qui compte désormais à son capital le Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS) a signé avec le CHU de Libreville, d’Owendo et celui de la Fondation Jeanne Ebori (Mère-Enfant) des contrats de cogestion de leurs différentes pharmacies. La cérémonie officielle a été présidée par Justine Libimbi épouse Mihindou, ministre déléguée à la Santé, en présence du directeur général de la CNAMGS et celui du FGIS.

«Ce contrat, explique le ministère de la Santé, définit les modalités de gestion des pharmacies hospitalières en vue d’assurer une disponibilité permanente des médicaments et autres produits de santé (MAPS) au sein des Centres hospitaliers universitaires désignés comme site pilote de cette activité d’envergure.» Conformément à l’engagement du FGIS d’injecter 5 milliards de FCFA durant les 5 prochaines années, les contrats signés ont quant à eux une durée déterminée de 3 ans à compter de leur date de signature. Ceux-ci portent notamment sur l’approvisionnement de ces différentes pharmacies hospitalières en médicaments et en produits de soin. L’OPN se chargera également de leur distribution, tout comme il assurera l’organisation fonctionnelle des pharmacies ainsi que la dispensation des produits et des autres actes pharmaceutiques aux patients de ces structures hospitalières publiques.

Source : https://www.gabonreview.com/gabon-lopn-integre-la-gestion-des-pharmacies-hospitalieres-pour-3-ans/

Les médicaments "made in Congo" à l'épreuve de la qualité

Les médicaments "made in Congo" à l'épreuve de la qualité

Congo Kinshasa
Des médicaments fabriqués au Congo peuvent-ils remplacer les molécules importées? Le gouvernement de Kinshasa assure que oui et veut promouvoir cette industrie en RDC en obligeant hôpitaux, pharmacies et ONG à acheter localement certains produits, ce qui inquiète des professionnels de la santé. "Ce n'est pas facile de faire du business au Congo", constate Joss Ilunga Dijimba, 52 ans, qui se bat pour faire tourner son entreprise pharmaceutique, Pharmagros, installée dans la banlieue de la capitale de la République démocratique du Congo. La société, qui emploie environ 40 personnes, a survécu tant bien que mal aux pillages massifs des années 90, dit-il. Mais il y a aussi les impôts, les taxes douanières, la difficulté d'embaucher du personnel qualifié... "L'idée de promouvoir l’industrie locale, c'est une bonne chose", se félicite donc l'entrepreneur, diplômé de l'Université du Texas, en assurant que plusieurs sociétés congolaises, dont la sienne, sont d'un très bon niveau. Dans les locaux climatisés de Pharmagros, derrière des murs surmontés de barbelés, des hommes portant charlottes et blouses blanches s'activent à la production de médicaments génériques, dont du paracétamol, qui seront livrés dans tout le pays.

Une mise en œuvre poussive
Près des trois quarts des quelque 90 millions d'habitants de RDC vivent sous le seuil de pauvreté et, malgré un très fort potentiel minier, hydraulique et agricole, la plupart des produits consommés dans le pays sont importés- y compris les médicaments. Le gouvernement congolais a défini 35 médicaments, dont le paracétamol, que les infrastructures de santé devront se procurer localement. Ces médicaments peuvent être fabriqués et achetés en RDC, affirme Donatien Kabamb Kabey, directeur des pharmacies au ministère de la Santé. Le gouvernement veut stimuler la production locale sans pour autant interdire les importations, dit-il. Mais l’obligation de se fournir localement, édictée en fin d'année dernière, reste pour l'instant soumise à un moratoire face aux oppositions et aux difficultés de mise en œuvre. Depuis l'annonce des nouvelles mesures gouvernementales, 15 entreprises pharmaceutiques sont en cours de création et s'ajouteront aux 24 déjà existantes en RDC, assure Donatien Kabamb Kabey.

"À vos risques et périls"
Des experts sont cependant convaincus qu'à cause de règlements laxistes, les médicaments fabriqués au Congo risquent d'être peu sûrs. "Quand vous vous tournez vers le secteur privé au Congo, c'est à vos risques et périls", met en garde Ed Vreeke, qui dirige Quamed, société de contrôle qualité de médicaments basée en Belgique. "Ils savent pertinemment que la qualité de ce qu'ils produisent n'est pas bonne", assène-il. Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), les médicaments de mauvaise qualité ou contrefaits tuent des centaines de milliers de personnes chaque année. Interrogés devant une pharmacie de la Gombe, quartier le plus riche de Kinshasa, des clients se montrent partagés. "Je n'ai pas de préjugés", déclare Joëlle, juriste de 29 ans, qui n'a pas regardé d'où proviennent les médicaments qu'elle vient d'acheter. "Il y a quand même une différence de qualité", estime de son côté Olivier, 52 ans, fonctionnaire. Mais, ajoute-t-il, si la qualité est la même, "pas de problème".

Médicaments contaminés
Ed Vreeke reconnaît que les standards se sont "énormément" améliorés ces dernières années et, ajoute-t-il, le gouvernement congolais met en place un laboratoire national de contrôle qualité. Mais il estime tout de même que le pays n'a pas les ressources pour mener les contrôles nécessaires, y compris sur la composition chimique des médicaments. Le climat chaud et humide de la RDC pose aussi des problèmes de stockage. En 2021, une étude sur des collyres vendus à Kinshasa, par exemple, a montré que trois produits testés sur sept n'étaient pas aux normes et le seul échantillon fabriqué au Congo était contaminé. Selon des sources humanitaires, ces assurances n'ont pas convaincu de grandes ONG, comme Médecins sans Frontières (MSF) et Médecins du monde (MDM), qui ont demandé des dérogations à ces nouvelles règles d'achat local. MSF n'a pas souhaité commenter. MDM a confirmé avoir demandé une dérogation en raison d'inquiétudes sur la qualité et sur la capacité à satisfaire la demande. "Il faut avoir des critères élevés de qualité pour tout le monde, mais la réalité du pays, c’est que parfois, c’est impossible", commente sous couvert d'anonymat une source humanitaire.

Source : https://information.tv5monde.com/info/les-medicaments-made-congo-l-epreuve-de-la-qualite-463029

Disponibilité des médicaments: Dr KOUYATE Ibrahim rassure les DG des CHU.

Disponibilité des médicaments: Dr KOUYATE Ibrahim rassure les DG des CHU.

Nouvelle PSP-CI
CHU Angré, CHU Cocody, CHU Treichville, ces trois (3) établissements sanitaires ont reçu ce jeudi 13 octobre 2022, la visite de Dr KOUYATE Ibrahim, Directeur Général de la Nouvelle PSP CI. Accompagné du Directeur Commercial, Dr YAPO Serge et de collaborateurs, Dr KOUYATE, qui assure la direction générale de la Nouvelle PSP CI depuis le 29 septembre 2022, date de sa prise de fonction, a mis un point d’honneur à aller à la rencontre des Directeurs Généraux des Centres Hospitaliers Universitaires, clients de la Nouvelle PSP CI.

« C’est une visite de courtoisie. Je suis venu me présenter à vous et partager avec vous les grandes lignes de ma vision de notre relation qui est certes une relation commerciale mais surtout une aventure humaine car nous travaillons pour le bien-être des populations. Notre mission est de sauver des vies humaines….La qualité de soins à moindre coût dans un contexte de mise en œuvre de la Couverture Maladie Universelle, est plus qu’une nécessité. Nous devons donc renforcer notre partenariat en mettant en place un cadre permanent d’échanges qui nous permettra d’améliorer à court terme et de façon conséquente la qualité de service et de soins aux populations. La Nouvelle PSP CI par ma voix s’engage à vos côtés pour relever le défi de la qualité des soins par la mise à disposition de façon continue des médicaments de qualité répondant à vos besoins et à ceux de la population ». C’est en substance le message adressé par Dr KOUYATE aux DG des CHU.

Le client, l’établissement sanitaire, mais surtout le patient, bénéficiaire final des médicaments, au cœur de la mission de la Nouvelle PSP CI tel est le leitmotiv du nouveau Directeur Général. Cette vision a rencontré l’adhésion des responsables des CHU rencontrés. M. Idrissa GUEYE, Directeur Général du CHU d’Angré, Dr Djoussoufou MEITE, Directeur Général du CHU de Cocody et M. Etienne YAO, Directeur Général du CHU de Treichville, se sont réjouis de cette visite du Directeur Général de la Nouvelle PSP CI qui a consacré sa première « sortie officielle » aux CHU. Ils ont salué la mise en place prochaine du cadre permanent de concertation et l’ont assuré de leur soutien et de leur disponibilité à l’accompagner dans la mise en œuvre de sa mission. Ces rencontres ont permis au Directeur Général de la Centrale d’achats de médicaments essentiels de Côte d’Ivoire de toucher du doigt les difficultés auxquelles sont confrontées les CHU, entre autres les fréquentes ruptures de médicaments à la Nouvelle PSP CI et l’inadéquation de certains produits aux besoins des établissements sanitaires... Le Directeur Général a tenu à rassurer les Directeurs Généraux que cette visite qui ne sera pas la dernière qu’il effectuera auprès des CHU, jette les bases d’une collaboration plus renforcée qu’il souhaite avec les responsables des établissements sanitaires, clients de la Nouvelle PSP CI.

Source:https://www.linkedin.com/pulse/disponibilite-des-medicaments-dr-kouyate-ibrahim-rassure-/?fbclid=IwAR0AsAwq00vRrKVWO84Eg671U3V2lOKp9OD6JF68Bso7-w2nh6EWYTSaL7M

Des tonnes de médicaments reçues pour desservir la région

Des tonnes de médicaments reçues pour desservir la region

PCG-Guinée
La Région de Kankan a reçu le vendredi 23 septembre une importante quantité de produits pharmaceutiques destinés aux structures sanitaires de la ville. C’est le siège local de la PCG qui a abrité la cérémonie. L’initiative est du gouvernement de la transition à travers la pharmacie centrale de Guinée. La rencontre a connu la présence des autorités administratives et sanitaires. Il s’agit de 6 camions remorques 40 pieds remplis de génériques qui ont été reçus au siège local du dépôt pharmaceutiques de Guinée. C’est aux environs de 11h que leurs contenus ont été présentés en présence des autorités administratives et sanitaires ainsi que des médias. Pour Labila Sagno Directeur Général de la pharmacie centrale de Guinée l’initiative s’inscrit dans le cadre de la prévention d’une éventuelle rupture de stock. «Dans un contexte de lutte contre le marché illicite des faux médicaments, des produits prohibés impropres à la consommation, l’État a décidé à travers le ministère de la santé et de l’hygiène publique de doter et renforcer les formations sanitaires du pays afin de répondre aux besoins de la population » a-t-il fait savoir tout en remerciant le président de la transition le Colonel Mamadi Doumbouya.

Depuis quelques jours, les points de vente non agréés des produits pharmaceutiques sont fermés suite à la décision prise par la Cour de répression des infractions économiques et financières. Visiblement déterminé à soulager les populations, le Directeur régional de la pharmacie centrale n’a pas manqué de rassurer les citoyens et professionnels de santé. «Aujourd’hui le dépôt régional de Kankan est rempli de médicaments que toutes les structures peuvent utiliser,l’on se demande même où stocker. Bien avant la venue de ces produits pharmaceutiques, les stocks étaient là. Je peux vous garantir qu’il n’y a pas de rupture » a rassuré Dr Diallo.

Du côté des autorités administratives et sanitaires de la ville, l’arrivée de ces médicaments est un ouf de soulagement. Selon le Gouverneur Aboubacar Diakité, ce geste est une réponse aux détracteurs qui font état d’une supposée rupture de médicaments à kankan. Quant au Directeur Régional de la santé, il a mis l’occasion à prôfit pour garantir le gouvernement guinéen de veiller sur l’inspection dans les différentes structures sanitaires afin d’éviter l’épuisement des stocks. La cérémonie a été aussi Marquée par une visite guidée des locaux dudit dépôt sis au quartier énergie dans la commune urbaine.

Source:https://kankan24.com/kankan-des-tonnes-de-medicaments-recues-pour-desservir-la-region/?fbclid=IwAR3N8ylkXwPRndNh7og6hhhWfXwurTNLUmXM2ww28PQ_-ifVgUNHslQJkS8

Emballage des médicaments : Une piste pour stabiliser les prix

Emballage des médicaments : Une piste pour stabiliser les prix

PCT-Tunisie
Il ne se passe pas un jour sans qu’il n’y ait des augmentations de prix. Tous les produits sont concernés, même ceux auxquels l’on pense le moins comme les détergents, les articles cosmétiques et autres nécessaires de toilette et d’hygiène.

Tous les commerces (petits et grands) pratiquent ce nouveau sport sans le moindre égard au consommateur qui ne fait qu’accuser les coups. Le secteur du médicament ne fait pas exception. Car, là aussi, le niveau des prix a atteint des seuils vraiment très critiques. Ceci sans parler du phénomène devenu chronique de la disparition de beaucoup de médicaments des officines.

Savoir innover
En effet, les prix semblent s’affoler à tel point qu’on ne peut plus savoir ce qu’il coûtait le mois précédent ou l’année précédente. Bien sûr (et comme d’habitude), les experts, les responsables et les spécialistes dans le domaine viennent nous éclairer avec leurs interminables précisions sur le pourquoi des augmentations. Et du coup, c’est la dépréciation du dinar tunisien face aux principales devises étrangères qui est au banc des accusés. C’est aussi l’augmentation des cours des matières premières utilisées par l’industrie pharmaceutique. La crise russo-ukrainienne est, également, au menu des professionnels et de leurs diagnostics.

Certes, on ne peut pas éluder ces questions et les passer sous silence. En tenir compte est logique. Mais il est tout aussi logique de prendre en considération d’autres facteurs, notamment pour les médicaments fabriqués localement. Même si on va nous dire que la matière première provient de l’étranger, il est toujours possible de faire des efforts pour maîtriser les coûts.

S’il y a un côté à privilégier, c’est celui de l’emballage. Sur ce point, il y a beaucoup à faire. De nombreux médicaments (si ce n’est la plupart) sont empaquetés selon des normes anciennes qui doivent être impérativement revues. Faut-il continuer sur la même voie suivie depuis des années et qui est, aujourd’hui, dépassée ? N’y a-t-il pas d’autres solutions plus économiques susceptibles de baisser les coûts de l’emballage ? Doit-on continuer à utiliser l’aluminium (dont les cours sont au plus haut) pour envelopper les comprimés et autres gélules ? Ne peut-on pas recourir à d’autres matières saines (bien sûr) mais économiques ?

Il existe plusieurs “astuces” et solutions possibles capables de contribuer à la baisse des prix ou, du moins, à leur stabilité. Les notices, par exemple, ne sont presque jamais lues en entier par les malades. A tout le moins, jettent-ils un coup d’œil sur la posologie ou le mode d’emploi ? Quant au reste, ils n’en ont cure. Alors, on se demande si ce long document a toujours sa place dans le paquet du médicament. L’évolution des moyens technologiques permettrait, à notre avis, de s’en passer. Ce document peut être consulté par tous ceux qui le souhaitent sur un site approprié (celui du fabricant, de la Pharmacie centrale, du ministère de la Santé…). En tout cas, on éviterait d’utiliser ce papier afin de parvenir à alléger le prix définitif du médicament. Dans le paquet, on n’indiquerait que l’essentiel. Le médecin ou le pharmacien se chargeraient du reste.

Gaspillage
Si on tient à avoir toutes les précisions, il n’y a qu’à consulter les sites appropriés dont nous venons de parler. Les autorités concernées sont appelées dans ce cas à les élaborer et à les mettre à la disposition des usagers.

Un autre point reste à mentionner. Le paquet, le flacon ou n’importe quel autre support utilisé pour emballer les produits médicamenteux doivent subir des transformations pour les rendre plus pratiques et moins coûteux. D’abord, en opérant des actions d’‘’austérité” au niveau du design. Il n’est pas nécessaire de faire un tableau artistique sur le paquet. Tout juste a-t-on besoin d’y mentionner l’essentiel tout en cherchant à utiliser le matériau le moins cher qui existe sur le marché. L’utilisation de couleurs excessives serait, aussi, à bannir.

C’est vrai que certains fabricants cherchent à en mettre plein les yeux pour écouler leurs marchandises. Mais il ne faut pas oublier que sur ce point, on parle de médicament et non point d’un produit de beauté. L’aspect publicitaire et purement commercial n’est plus de mise. L’important, aujourd’hui, c’est de pouvoir rationaliser la consommation des médicaments et assurer des prix acceptables.

On ne peut pas terminer sans parler du gaspillage des médicaments. Les consommateurs achètent de nombreux produits suivant des ordonnances délivrées par des médecins ou selon l’avis des pharmaciens. On note que la quantité des médicaments dépasse, souvent, les besoins. Ce qui fait que d’énormes quantités restent sur les bras des utilisateurs qui ne savent qu’en faire. Un réseau de collecte serait, pourtant, le bienvenu pour les reprendre et en faire bon usage.

Source : https://lapresse.tn/141153/emballage-des-medicaments-une-piste-pour-stabiliser-les-prix/