Historique
En 2017, l’ACAME a adopté son premier Plan stratégique pour la période 2017-2021 et s’est engagée dans le processus de reconnaissance officielle par l’OMS comme « acteur non-étatique ». Depuis 2018, l’ACAME a obtenu un accord de siège avec le gouvernement du Burkina Faso. Un accord qui matérialise son siège à Ouagadougou au Burkina Faso. L’ACAME compte aujourd’hui 22 membres (Algérie, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée, Guinée Bissau, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, RD Congo, Sénégal, Tchad, Togo, Tunisie) répartis en Afrique de l’Ouest et Centrale, dans l’Océan Indien et le Maghreb (cf. Carte des membres ci-dessus).
L’Association des Centrales d’Achats Africaines de Médicaments Essentiels (ACAME) est née dans le contexte des réunions des Ministres de la santé des pays de la zone franc relatives à l’impact de la dévaluation du franc CFA sur la politique du médicament (Abidjan en 1994, Bruxelles en 1995 et Libreville en 1998). Cette association regroupait alors 5 pays membres : Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal et Tchad. En décembre 2006, constatant avec inquiétude la mise à l’écart de la plupart des Centrales d’Achats dans l’approvisionnement des programmes de lutte contre les 3 maladies prioritaires, les membres de l’ACAME ont lancé un appel solennel par la « Déclaration de Dakar » à l’endroit de leurs autorités de tutelles respectives et des partenaires au développement afin de respecter la pérennité des systèmes nationaux d’approvisionnement.
L’Association des Centrales d’Achats Africaines de Médicaments Essentiels (ACAME) est née dans le contexte des réunions des Ministres de la santé des pays de la zone franc relatives à l’impact de la dévaluation du franc CFA sur la politique du médicament (Abidjan en 1994, Bruxelles en 1995 et Libreville en 1998). Cette association regroupait alors 5 pays membres : Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal et Tchad. En décembre 2006, constatant avec inquiétude la mise à l’écart de la plupart des Centrales d’Achats dans l’approvisionnement des programmes de lutte contre les 3 maladies prioritaires, les membres de l’ACAME ont lancé un appel solennel par la « Déclaration de Dakar » à l’endroit de leurs autorités de tutelles respectives et des partenaires au développement afin de respecter la pérennité des systèmes nationaux d’approvisionnement.
Les gouvernements se sont alors engagés dans une politique pharmaceutique commune durablement orientée vers l’approvisionnement du secteur public en médicaments essentiels génériques. Cette politique commune recommandait entre autres, les principes d’action suivants : Poursuivre la « … politique de restructuration des centrales d’achats publiques en vue d’accroître leur autonomie financière et de gestion pour assurer la pérennité des systèmes de recouvrement des coûts… » ; Utiliser des procédures d’appel d’offres international pour les achats de médicaments du secteur public en vue d’obtenir de meilleurs prix ; Renforcer la coopération régionale et l’échange d’informations entre les pays de la zone franc pour favoriser une plus grande transparence du marché ; Etudier la possibilité de procéder à la présélection des fournisseurs au niveau régional. Partant du principe de la mise en place d’une politique d’approvisionnement commune aux pays de la zone franc et associés, l’Association Africaine des Centrales d’Achats de Médicaments Essentiels (ACAME) a ainsi été créée le 19 juillet 1996 sous la forme d’ASBL enregistrée au Burkina Faso.
Fichiers joints
NOTRE HISTORIQUE : L’ACAME est une association qui regroupe les centrales d’achats de médicaments essentiels de 22 pays d’Afrique. Elle a été créée le 19 juillet 1996 sous la forme juridique d’ASBL enregistrée au Burkina Faso. En 2017, l’ACAME a adopté son premier Plan stratégique pour la période 2017-2021. Depuis janvier 2018, elle est devenue un Acteur non-étatique de l’OMS. En Juillet 2018, l’ACAME a signé son accord de siège avec le gouvernement du Burkina Faso. Un accord qui fait du siège de l’association à Ouagadougou au Burkina Faso.